«Cette première étape de la saison, entamée très tôt, n’a pas été, il faut le dire, bien échelonnée au niveau du calendrier.
C’est comme si on avait besoin de s’en défaire le plus tôt possible, ce qui n’a pas manqué de laisser des traces indélébiles sur le rendement de la majorité des équipes. Le jeu n’a pas été souvent au niveau escompté et l’arbitrage en a parfois surajouté, en y mettant du sien. Cela ne veut nullement dire que notre compétition a perdu totalement de son charme, de son suspense aussi. Il y a eu, en effet, parfois du beau jeu, des rencontres où le niveau technique a retenu l’attention. Toutefois, beaucoup reste à parfaire, notamment sur le plan tactique, où l’obsession du résultat technique prend souvent le dessus. Résultat : des ratages monstres auprès des bois, et absence de concentration et de lucidité dans le tir final, à quelques exceptions près. Je me réfère ici, notamment, à Akaïchi, l’avant buteur de l’ESS, qui a constitué l’agréable surprise de cette première phase, aux côtés de M’sakni et Derragi, comme milieux offensifs. Sur le plan défensif, la paire de l’axe central du CA, composée de Souissi et Bach Tobji, tout comme le gardien du CSS, Khalloufi, ont réussi des prestations dignes d’éloges. Mais, le meilleur est à attendre de notre compétition…»